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BASTIAN (Novel) - Chapitre 17

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Odette fut surprise par une vue magnifique lorsqu’elle entra dans l’arche splendide menant au stade.

Un jardin luxuriant se trouvait dissimulé entre les structures en forme de fer à cheval, créant un havre de paix. Il était agréable de naviguer dans l’endroit car l’entrée et la sortie étaient reliées par un joli chemin.

Cependant, la hâte d’Odette d’accomplir ses tâches fut brièvement interrompue lorsqu’elle aperçut la structure complexe du club de polo, plus élaborée qu’elle ne l’avait initialement imaginé. Néanmoins, elle resta déterminée à terminer ses courses avant le retour de Bastian, impatiente de rayer chaque point de sa liste.

Odette rencontra une énigme dès qu’elle entra dans le vaste hall du bâtiment.

Les instructions qui lui avaient été données étaient claires : aller tout droit puis prendre la deuxième porte à droite. Cependant, aucun chemin visible ne menait directement à sa destination. À la place, un chemin bifurquait en deux directions, la laissant seule face à son choix.

Odette scruta les profondeurs de sa mémoire, cherchant des réponses à sa confusion. Soudainement, l’élégante et posée Ella von Klein apparut comme sa sauveuse, lui offrant des indications sur l’emplacement du précieux cabinet de toilette. Odette écouta attentivement chaque mot, prenant des notes méticuleuses pour s’assurer de ne manquer aucun détail.

Et alors qu’elle réfléchissait à toutes les informations collectées, une brillante réalisation s’imposa à elle : il s’agissait simplement d’une charmante cérémonie d’initiation, différente de tout ce qu’elle avait connu.

Les jeunes femmes éclatèrent de rire devant l’explication décontractée d’Ella, et Odette ne put s’empêcher de sourire face au charme de la situation. Il semblait que c’était bien la réponse à son énigme.

Odette se dirigea vers le côté droit du bâtiment, embrassant l’instant. Malgré le léger vertige qui persistait, elle avança d’un pas assuré, absorbant son environnement comme une osmose au fur et à mesure.

Le temps, cependant, se révéla être un défi inattendu. Les vestiges de la neige du week-end dernier s’accrochaient encore obstinément à certaines parties de la ville, rendant sa démarche incertaine.

Pourtant, le soleil brillait de mille feux, ses rayons perçant comme s’ils appelaient l’arrivée de l’été.

Avec du recul, Odette regretta de ne pas avoir suivi les sages conseils de la domestique, qui lui avait recommandé de prévoir un peu plus de temps. Mais peu importe, c’était un petit contretemps dans un voyage par ailleurs aventureux.

Odette traça la forme de son corset qui l’empêchait de respirer, et elle laissa échapper un long soupir de suffocation.

C’était elle qui avait insisté pour que les lacets soient serrés plus que nécessaire. C’était à cause du regard scrutateur de Bastian qui lui rappelait la soirée de bal gênante. Encore une fois, elle avait choisi de supporter l’inconfort plutôt que de revivre cette expérience. Elle n’avait pas imaginé se retrouver dans une telle situation.

—  Vous deux vous complétez tellement bien. Je ne serais pas du tout surprise d’apprendre vos projets de mariage.

Odette entendit une femme rire d’une jolie mélodie alors qu’elle arrivait au bout du couloir. Lorsqu’elle entendit son propre nom mentionné dans la conversation, c’était comme si une main bienveillante s’était tendue pour la saisir alors qu’elle allait se retourner.

—  Si Lady Odette doit être votre future épouse, j’espère que vous aurez la courtoisie de m’en informer à l’avance. Après tout, notre amitié en vaut bien la peine, vous ne croyez pas ?  Les mots résonnaient avec une familiarité chaleureuse, et Odette s’arrêta pour savourer l’instant.

Alors qu’elle pesait ses options, le rire d’un jeune homme résonna en arrière-plan, et elle le reconnut immédiatement. Ce rire appartenait à Bastian.

—  Comtesse, je dois dire que je ne suis pas particulièrement friand de ce genre de discours, dit Bastian, un brin d’amusement dans la voix, bien que ses mots portaient une certaine froideur.

—  D’un point de vue purement professionnel, Lady Odette et moi ne sommes que dans un arrangement mutuellement bénéfique. Cela répond-il à votre question de manière satisfaisante ?  Le ton de Bastian était ferme, ne laissant aucune place à l’interprétation.

—  Jurez-le, mon cher, la voix de la femme était emplie d’une excitation et d’un confort mêlés, attendant une réponse avec impatience.

—  Autant que j’aimerais le faire, je ne peux pas jurer sur un dieu, cela n’a aucun sens pour moi, répondit-il, avec une pointe de nonchalance.

—  Et si vous juriez sur votre propre gloire et votre succès ?  La femme insista, une lueur espiègle dans les yeux.

Eh bien, Sandrine, cela serait un sacré défi,

— Pardonnez-moi, je sais que je suis un peu trop anxieuse, mais c’est difficile de repousser ces insécurités, dit-elle, une touche de vulnérabilité dans la voix.

— Je comprends parfaitement, Comtesse, répondit Bastian, la voix pleine de compréhension et de compassion.

— Il semble que les procédures de divorce prendront bien plus de temps que ce que j’avais initialement anticipé. J’aurais tout donné pour ma liberté, mais il semble que la volonté de mon père prévaut, Sandrine soupira, une pointe de frustration dans sa voix.  J’ai récemment reçu une lettre de mon père, le mettant au courant des injustices qui vous ont été infligées au nom de la protection de la princesse. Il voit cela comme une occasion favorable – une image beaucoup plus avantageuse aux yeux du monde, vous mariée à une femme plutôt que de vous précipiter pour épouser une divorcée.

— Mes sentiments sont alignés avec ceux de Lord Laviere.

— Je crains que votre père et le mien ne partagent tous deux de l’eau glacée dans les veines, dit Sandrine, un léger désaveu dans la voix, tout en restant douce.

Le regard d’Odette vacilla, une détermination stoïque dans ses yeux alors qu’elle prononçait le nom Laviere.

Ce nom appartenait à la noble femme aux cheveux rouges éclatants, Sandrine de Laviere, qui avait été mariée dans la prestigieuse famille Velian, mais qui se trouvait maintenant en plein divorce avec le Comte Lenart. La société murmurait à propos des procédures, mais le nom de mariage de Sandrine résonnait encore avec une certaine familiarité.

— Ne me ferez-vous pas une petite faveur pour mon soulagement ?  Sandrine implora Bastian, d’une voix intime.

— Dites-moi, Sandrine.  Bastian rit en réponse, ce qui poussa Odette à se retirer timidement, ne voulant pas écouter davantage.

— Permettez-moi de profiter d’un peu de votre lumière lunaire, tout comme vous gratifiez cette dame de la chaleur de votre soleil.

Avec ces mots audacieux et envoûtants, l’échange discret et passionné entre Bastian et sa mystérieuse admiratrice se termina.

Prenant un moment pour se ressaisir, Odette se dirigea vers le grand hall, respirant profondément et calmant son cœur. Elle chercha refuge dans les toilettes, prit un moment pour se composer, puis ressortit, prête à poursuivre l’apparence d’une relation professionnelle.

Ce serait simple, se dit-elle. Juste une question de volonté et de grâce.

.·:·.✧.·:·.

— Notre amitié est trop précieuse pour être ruinée par une simple folie passagère.

Sandrine sentit son désespoir lorsque la réponse de Bastian confirma ce qu’elle savait déjà. Mais elle se réprimanda pour la déception absurde qu’elle ressentait. Bastian était un homme incontrôlable, un esprit libre. Mais encore une fois, ce sentiment semblait partagé par toutes les autres dames.

Un gentleman séduisant, connu pour ne jamais manquer d’aventures romantiques, mais qui restait fidèle à sa loyauté imposée envers les dames de la haute société. Il était à la fois une plaie et une attraction irrésistible.

— Ah oui, l’amitié, un lien aussi précieux que l’or, Sandrine laissa échapper un soupir mélancolique. Bastian s’approcha d’elle avec aisance, l’ayant observée en silence.

D’un geste gracieux, il ajusta la décoration de son chapeau, tandis que Sandrine restait figée, les joues rougies, comme une écolière retenant son souffle. Bien que la distance entre eux n’était que de quelques centimètres, il semblait que seule Sandrine en percevait l’importance.

— Tenez votre tête haute, Comtesse, dit Bastian, un sourire espiègle jouant sur ses lèvres.

Avec une touche finale délicate, Bastian ajusta son corsage à la perfection avant de faire un pas en arrière, un petit sourire en coin sur ses lèvres.

— C’est tout à fait charmant, murmura-t-il, ses mots teintés d’un soupçon de sarcasme.

Sandrine laissa échapper un rire gêné, les joues encore rouges de honte. Malgré ses réticences, elle ne pouvait nier l’étincelle dans les yeux de Bastian, elle se sentait attirée par son charme calculé comme par la gravité. Bien qu’il n’eût aucune intention de le retenir, il n’était pas non plus prêt à le laisser partir.

Bien qu’elle sache que cet homme l’exploitait habilement, elle s’en moquait. En raison de son ambition débridée, Bastian Klauswitz était un homme qui n’aimait rien d’autre que lui-même.

Bastian disparut autour du coin comme un souffle. Le cœur de Sandrine se remplit du bonheur que cette réalisation lui apporta.

Cependant, Sandrine eut du mal à retirer sa main, car elle la sentait engourdie par le chapeau qu’elle tenait.

 

.·:·.✧.·:·.

 

Odette fit une apparition surprise alors que les festivités touchaient à leur fin, semblant perdue et ne sachant pas exactement quand elles se termineraient.

Bastian se leva avec un sourire composé après avoir patiemment attendu la mystérieuse femme qui avait disparu sans laisser de trace. Tous les regards étaient tournés vers eux désormais que les autres invités avaient terminé leurs rites pré-cérémoniaux. Ils étaient les deux derniers. Odette semblait être une femme séduisante qui attirait l’attention partout où elle allait.

— Oh là là, il semble que je me sois un peu perdue dans le labyrinthe qu’est ce bâtiment,  rit Odette, s’excusant d’un air un peu gêné. Mais Bastian laissa un sourire nonchalant répondre à ses paroles.

— Pas de souci, la pré-cérémonie est encore en cours, l’informa-t-il, pointant vers un couple voisin où la femme venait d’offrir à son mari un porte-bonheur.

— Une belle tradition, vous ne trouvez pas ? Où une dame montre son soutien à son partenaire. Et si vous souhaitez faire de même pour moi, je promets de vous offrir une performance victorieuse, dit Bastian, un éclat dans les yeux.

Odette hocha légèrement la tête, prenant en compte la scène qui se déroulait devant elle, comprenant la signification de la pré-cérémonie. Bien qu’elle restât silencieuse, Bastian put voir les rouages tourner dans son esprit alors qu’elle réfléchissait à sa prochaine action.

— Permettez-moi, ma chère, murmura Bastian à son oreille, son souffle chaud et invitant. D’un geste fluide, il défit la coiffure qui retenait ses magnifiques cheveux, libérant ses tresses sombres qui se déversèrent dans son dos.

Les spectateurs laissèrent échapper un souffle collectif de surprise, mais Bastian n’y prêta aucune attention. Il se contenta de regarder Odette, un sourire complice sur les lèvres.

Tout ce qu’elle portait pour se faire paraître comme une dame respectable était emprunté. Rien de ce qu’elle possédait n’était véritablement à elle, alors elle ne ressentait pas le besoin de le leur céder. Le silence entre eux fut brisé par les rires étouffés des passants qui avaient compris ce qui se passait.

— Capitaine, je…

— Votre vraie beauté brille davantage sans cela, murmura-t-il, ses yeux buvant la vue d’elle.

Les joues d’Odette rougirent de surprise et de gêne, mais elle ne se détourna pas. Au contraire, elle se laissa envahir par la chaleur de l’attention de Bastian, sachant que ce petit geste venait de renforcer leur partenariat de la manière la plus inattendue.

Avec le ruban rose, brillant et lisse, reposant dans sa main, Bastian s’approcha à nouveau d’Odette. La brise du printemps caressa ses longs cheveux, créant un effet plus envoûtant que lorsqu’ils étaient parfaitement coiffés.

— C’est un trésor que je chérirai, déclara Bastian, avec une révérence respectueuse.

Et sur ces mots, il tourna les talons, prêt à entrer sur le terrain de jeu avec un nouvel élan. Pour Bastian, jouer à polo à cheval n’était pas simplement un sport, c’était une occasion d’incarner l’esprit chevaleresque de la chevalerie.

Avec un sourire en coin, Bastian fixa le ruban rose, avec une subtile lueur, rappelant la douceur et la fraîcheur de la nuque d’Odette, à son maillet.

L’élégante broderie des initiales d’Odette, ornée de motifs floraux délicats, ajoutait une touche de chevalerie à son extérieur habituellement plus rugueux. Bien qu’il pensât que toute cette mise en scène était une absurdité, il était prêt à faire un show pour les spectateurs curieux.

Après tout, si jouer le jeu signifiait gagner un avantage, pourquoi ne pas embrasser le rôle du parfait gentleman ?

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